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article: Entre la SCAM et les monteurs ; La polémique enfle.

Entre la SCAM et les monteurs ; La polémique enfle.

 

Clavier_de_montage_Avid_Media_ComposerBien souvent, il est plus facile d’être « pour » ou silencieux que « contre ». Je sais par cet article que je vais m’attirer les foudres de mes amis monteurs, pourtant il faut bien savoir parler de sujets controversés.

 

 

 

La SCAM.

Pour être bénéficiaire de droit d’auteur, la SCAM considère comme ayant droit direct: les réalisateurs en titre et les journalistes détenteurs d’une carte de presse, ce qui inclus bien entendu les JRI.

Sont considérés comme tel, les personnes organisant le reportage et les moyens, ainsi que l ‘exécution du reportage lui même, en étant sur le terrain. Ils collectent les informations, mettent en œuvre les prises de vues et les témoignages.

Et ce parfois dans des conditions difficiles.

Les monteurs ne sont donc pas des ayants droits naturels, au même titre que les opérateurs de prise de vues ou les preneurs de son.

Bien souvent, j’entend dire que ce sont, non pas des monteurs, mais des chefs monteurs et que ce statut donne une autre dimension à leur métier, certes… mais tout autant que pour les chefs opérateurs de prise de vues et nous en avons quelques uns de fameux en France ou même les ingénieurs du son tout aussi brillant… ils ne sont pas plus considérés comme ayant droit.

 

Les monteurs.

Ils se plaignent d’être bafoué par la SCAM qui bloque à présent les droits de coauteur pour les monteurs. Si en effet, ce sont des accords de gré à gré réels entres le journaliste rédacteur (et/ou le réalisateur), avec le JRI, ce pourrait porter à caution.

JRI et journaliste rédacteur peuvent d’un commun accord, au regard du travail accomplit par l ‘ensemble de l’équipe, offrir une partie de leurs droits à une autre personne, en cela, le monteur pourrait en être le bénéficiaire, tout comme le preneur de son d’ailleurs.

 

Rappel.

Mais c’est les ayants droits qui décident. Ou plutôt qui devraient décider « d’un commun accord ». Malheureusement, il y a eut beaucoup d’abus ces dernières années. A tel point que nombres de JRI, ayant droit naturel, devait négocier préalablement le partage des droits d’auteur sans pouvoir mot dire. Et pour certains, de se voir même écarté de reportage gentillement car peut être pas assez généreux ?

 

Oui… c’est une pratique qui date depuis plusieurs années maintenant, « une pratique en vigueur » dit-on même, ce n’est pas pour autant qu’elle a force de loi, si les journalistes rédacteurs y trouvent parfois leurs comptes, les JRI eux sont bien plus dubitatif.

 

Si interrogation devait voir le jour, Il est bien dommage qu’au titre d’une réflexion sur le partage équitable des droits d’auteur, les preneurs de son ne soient pas proposés alors... au même titre que les monteurs.

 

 

 

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