technique: Sony... Encore une nouvelle innovation capteur.

Sony : Encore une nouvelle innovation capteur.

Visiblement, Sony reste à la pointe de la recherche sur de nouveau type de capteur. Après l’annonce, il y a quelques mois, de recherches sur le Foveon et sur le capteur courbe (voir les articles), Sony semble travailler sur un autre brevet : le APCS, (à ne pas confondre avec le APS-C, qui est une taille de capteur).

Selon Sony Alpha Rumors, (voir document en bas de page) ce capteur de 24 mm de diagonale produirait de la vidéo HD en 2K à 16000 i/s et du 4K en 240 i/s… rien que ça.

Que pourrait être le APCS ?

La fiche technique décrit un capteur de 24 mm de diagonale, de 4,81 Mpxl et dont la taille des pixels seraient de 9,78um(H) x 4,89um(L) soit 47,82um2 de surface par pixel.

Voilà des chiffres qui ne vous parlent sans doute pas… ce qu’il faut en retenir, c’est que plus la surface du pixel est grande, plus le nombre de photon capable de la frapper augmente… d’ou une plus grande capacité à aller dans les basses lumières.

Mais ça ne s’arrête pas là, chaque pixel de ce capteur, serait capable de détecter le rouge, le vert et le bleu via un filtre de couleur électronique en mouvement. Donc on dit adieu à l’interpolation avec la puissance de calcul que cela exige et le filtre de Bayer disparaît.

Chaque pixel sera donc capable de savoir quelle couleur il capte. Ce qui n’est pas le cas pour un capteur classique. Un Canon 5D par exemple, à bien 22 mpxl ? Mais ils sont répartis en 3 tiers, rouge, vert, bleu. C’est avec ces 3 couleurs, qui s’additionnent l’une à l’autre (la fameuse interpolation), que le spectre lumineux est établit. Du coup, le fichier final qui en sort n’est plus alors vraiment de 22 Mpxl mais de peut être seulement : 7,33 Mpxl… OUPS.

Ce n’est pas suffisant… ? ok … si l’on considère que le capteur du 5D et 3 fois plus grand que le capteur APCS.  3 x 4,81 Mpxl du Sony… bingo, 14,4 Mpxl en résolution à taille équivalente. Ça fait réfléchir.

Un tel capteur permettrait :

-de gagner en résolution pure, pour une superficie moindre. 

-de ne plus avoir les effets pervers du filtre de Bayer avec le moirage, nécessitant un filtre passe-bas, la netteté s‘en trouverait grandement améliorée.

-d’augmenter formidablement la sensibilité, grâce au nombre plus important de photon pénétrant le pixel.

Le tableau vous semble idyllique ?

Et bien, ce n’est pas fini…

Le balayage du filtre de couleur électronique se faisant en une fraction de seconde pour le bleu, le vert et le rouge successivement, c’est 3 informations colorimétriques qu’il faudra additionner, ainsi, jackpot… pour récupérer l’information, il faut les compiler et nous voici avec un global shutter à la clé.